« Game Ovaire : Pour en finir avec les arguments scientifiques et périmés » de Lucia Sillig aux éditions HELVETIQ rappelle que la science n’est toujours pas féministe car elle repose sur des théories forgées dans des siècles dominés par des microscopes masculins. Non, les femmes préhistoriques ne passaient pas leur temps à balayer la grotte ! Elles aussi étaient guerrières et chasseuses, montrent de récentes analyses d’anciennes sépultures. Alors on change de focale et on va découvrir comment nos copines du monde animal font face au harcèlement. On parle des avantages d’une paternité épanouie comme celle des crapauds et des hippocampes, et on s’ouvre à d’autres façons d’envisager la répartition des sexes au-delà du XX et du XY. 24 chroniques pleines d’humour qui nous outillent pour répondre au fatalisme obscurantiste qui ne veut surtout rien changer à l’ordre des choses.
Rencontre avec l’autrice Lucia Sillig vendredi 16 mai à 19h30 à la libriaire Libertalia !


Après s’être aperçue qu’en 116 ans d’existence le Goncourt avait été attribué à 12 femmes et 104 hommes, elle s’est dit que certes, une chambre à soi et un peu d’argent de côté ça pouvait aider à écrire des livres – et que les femmes manquaient souvent des deux – mais qu’il y avait quand même, peut-être, un petit problème de représentation dans les médias. C’est ainsi qu’elle a décidé de participer à Missives, heureuse de partager son enthousiasme pour les autrices qui la font vibrer, aimer, réfléchir et lutter.