Missives en écoute #10 : Beauté fatale, de Mona Chollet

Entre nos lignes, c’est une capsule sonore et littéraire pour découvrir de nouvelles lectures. Ce sont quelques lignes d’un auteur ou d’une autrice à découvrir à voix haute chaque samedi (ou presque).
Entre nos lignes, c’est juste un moment avec les mots proposés, selon son humeur ou l’actualité, par une comédienne, Marie-Émilie Michel, mais sans commentaire.

Entre Nos Lignes/ep10 Mona Chollet Avant de faire une pause estivale et au moment où tous les magazines féminins nous ont matraqué de conseils minceur et autres injonctions pour avoir un "bikini beach body", cet extrait me semblait tomber à pic pour vous rappeler que vous êtes toustes des beautés fatales et que pour avoir un beach body, il suffit de porter un maillot de bain sur une plage !Dans cet essai ultra-documenté mais facile à lire, Mona Chollet montre, en décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, comment le marketing s'est emparé de la condition féminine et comment les industries du « complexe mode-beauté» travaillent à maintenir les femmes, de façon insidieuse et séduisante, dans des logiques sexistes et aliénantes. Elle y cite notamment Naomi Wolf et sa célèbre et inspirante phrase "Une société obsédée par la minceur des femmes n'est pas une société fascinée par la beauté mais, fascinée par l'obéissance".Une critique de l'essai est à retrouver sur Missives.

Publiée par Marie-Emilie Michel sur Samedi 25 juillet 2020

Avant de faire une pause estivale et au moment où tous les magazines féminins nous ont matraqué de conseils minceur et autres injonctions pour avoir un « beach body », cet extrait me semblait tomber à pic pour vous rappeler que vous êtes tous·tes des beautés fatales et que pour avoir un beach body, il faut porter un maillot de bain sur une plage !

Dans cet essai ultra-documenté mais facile à lire, Mona Chollet montre, en décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, comment le marketing s’est emparé de la condition féminine et comment les industries du « complexe mode-beauté » travaillent à maintenir les femmes, de façon insidieuse et séduisante, dans des logiques sexistes et aliénantes. Elle y cite notamment Naomi Wolf et sa célèbre et inspirante phrase « Une société obsédée par la minceur des femmes n’est pas une société fascinée par la beauté mais, fascinée par l’obéissance ».

Marie-Émilie Michel

La critique de Missives est à lire ici.