Les parutions de l’été et de la rentrée

Chaque mois – ou presque –, nous vous proposons un agenda des parutions féministes. Romans, essais, bandes dessinées… vous avez le choix ! Ces ouvrages sont disponibles en librairie et parfois empruntables à la Féministhèque. Les livres proposés n’ont pas forcément été lus par Les Missives (par manque de temps), il s’agit des annonces de publications, par les éditeurs. Nous attendons vos avis.

Essais

La Révolution féministe, d’Aurore Koechlin

« Depuis quelques années, le féminisme connaît un nouvel essor, en France et dans le monde occidental, mais aussi partout ailleurs, particulièrement en Amérique latine. Ce petit livre a pour ambition de faire le point sur la diversité des luttes et réflexions actuelles. Il fait l’hypothèse qu’une ‘quatrième vague’ du féminisme a commencé. Il propose tout d’abord un parcours politique et intellectuel à travers l’histoire trop méconnue des trois premières vagues, dont il détaille les grands courants, les lignes de force, les lignes de clivage et les points aveugles : ce souci pédagogique est une de ses premières vertus, surtout à une époque où l’on réduit parfois uniformément la deuxième vague à un féminisme ‘blanc’, ‘bourgeois’ ou ‘d’État’. L’autrice insiste sur les enjeux et les points de division du mouvement aujourd’hui (les femmes musulmanes, le travail sexuel et les personnes trans, notamment) et défend un féminisme axé sur la ‘reproduction sociale’, sur la relation entre oppression de genre et perpétuation du système capitaliste. S’inscrivant dans les pas de Lise Vogel et Silvia Federici, elle jette un pont entre le féminisme matérialiste ou marxiste des années 1970 et les luttes et travaux les plus contemporains. Les lectrices et lecteurs trouveront dans ce livre un précieux guide pour s’orienter dans l’histoire et l’actualité du féminisme. »

Ce livre a été publié le 21 août 2019 aux éditions Amsterdam, au prix de 12 euros

Mes ancêtres les Gauloises. Une autobiographie de la France, d’Élise Thiébaut

« ‘Le Grand Remplacement est à nos portes !’, ‘La civilisation européenne est menacée !’, ‘Le féminisme a proclamé la fin des hommes !’, ‘Les valeurs de la nation sont bafouées !’… Ce bref florilège serait risible par son absurdité s’il ne cachait pas des croyances bien réelles et une percée idéologique virulente, appelant à un nécessaire retour aux sources du ‘roman national’.
C’est donc à déjouer les pièges de cette fiction que s’emploie Élise Thiébaut. Elle s’interroge d’abord sur sa propre ‘identité’ : qu’est-ce que l’histoire de cette Française dite ‘de souche’ a-t-elle à nous dire de l’histoire de France ?
En se livrant à des tests ADN, à des recherches généalogiques et archivistiques, elle pose des questions qui révèlent des tabous et impensés de la mémoire collective. Que nous apprend la génétique ? Quels sont les liens entre généalogie et patriarcat ? Quel impact la traite négrière et la colonisation ont-elles eu sur sa famille et plus largement sur son pays ? Quel rôle les cocottes et courtisanes du XIXe siècle ont-elles joué dans le mythe de la séduction à la française ?
Avec un plaisir aigu et une vivacité pugnace, l’autrice livre une autobiographie de la France singulière comme antidote au roman national. »

Journaliste et féministe, Élise Thiébaut a notamment publié Ceci est mon sang. Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font (2017).

Ce livre va paraître aux éditions La Découverte en septembre, au prix de 18 euros

Joue-la comme Cléopâtre, d’Elizabeth Foley et Beth Coates

« Les problèmes de la vie quotidienne résolus par cinquante et une grandes figures féminines de l’Histoire.

Fatiguée que votre supérieur s’approprie vos idées ? Terrorisée à l’idée de devoir parler devant une assemblée ? Usée de devoir briller sur tous les fronts chaque jour ? 

Pas de panique : Cléopâtre, Agatha Christie, Coco Chanel, Frida Kahlo et beaucoup d’autres sont vos meilleurs coachs. On a beaucoup à apprendre des histoires libératrices de ces héroïnes qui, à des époques bien plus rudes que la nôtre, ont pris le contrôle de leur destin et fait avancer leur vie comme elles l’entendaient. 

Provocateur, drôle et spirituel, Joue-la comme Cléopâtre transmet, à travers des portraits illustrés, la sagesse et les conseils de cinquante et une grandes figures du passé pour surmonter, avec le sourire, les problèmes du quotidien. »

Ce livre paraît le 5 septembre 2019, chez Denoël, au prix de 21 euros 90

Vagabondes, voleuses, vicieuses – Adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle, de Véronique Blanchard

« Luce : ‘vagabonde’ ; Adèle : ‘voleuse’ ; Émilienne : ‘vicieuse’. Trois mots, qui valent rappel à l’ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l’institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer ‘mauvaise fille’ : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l’engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l’analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés — et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d’aujourd’hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n’ont aujourd’hui rien perdu de leur force subversive. »

Ce livre paraît le 5 septembre 2019, aux Éditions François Bourin, au prix de 20 euros

Petite anthologie des premières femmes journalistes, de Bertrand Matot

« Elles réclament ‘l’égalité des droits, le développement sans entraves des facultés de la femme, la responsabilité consciente de ses actes, une place de créature libre dans la société’. Ce sont les Frondeuses, emmenées par Marguerite Durand, une des pionnières du journalisme au féminin à une époque où la gent masculine règne sans partage sur le milieu de la presse.

Elles ont pour noms Séverine, Jane Misme, Marcelle Tinayre, Andrée Viollis, plus tard Cécile Brunschvicg, Louise Weiss, Marcelle Auclair, Violette Leduc ou France Roche, sans oublier la grande Colette. Par leurs écrits ou reportages, leur détermination et bien souvent leur intrépidité, elles imposent peu à peu leurs signatures, leurs points de vue et la légitimité de leur présence dans les plus grands quotidiens nationaux. Une évidence aujourd’hui, un combat de longue haleine, couvert de moqueries, semé d’embûches, de la fin du XIXe siècle jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Aventurières, elles endossent souvent des vêtements masculins, se coupent les cheveux et parcourent la planète au péril de leur vie, interviewent Trotski, Gandhi, Mussolini ou Hitler – quand d’autres joueront la carte de l’éternel féminin ou resteront dans la sphère domestique. Si pour une Titaÿna dont le destin chaotique l’amènera à collaborer avec l’ennemi sous l’Occupation, nombre d’entre elles combattront pour la justice et la liberté, telle la photoreporter Gerda Taro, qui meurt écrasée par un tank durant la guerre civile espagnole.

En vingt portraits, cette anthologie des premières femmes journalistes, certaines connues, d’autres à découvrir ou à redécouvrir, nous rappelle que la liberté de la presse est le combat de tous… et de toutes. »

Ce livre paraît le 5 septembre 2019, aux Éditions François Bourin, au prix de 20 euros

Romans

Souvenirs de l’avenir, de Siri Hustvedt

« En 1978, une jeune femme en quête d’aventure, S. H., s’installe à New York dans l’intention d’écrire son premier roman. Mais elle se voit bientôt distraite de ses projets par sa mystérieuse voisine, Lucy Brite, dont les propos aussi confus qu’inquiétants lui parviennent à travers la mince cloison de leur immeuble décrépi. S. H. se met à transcrire les étranges monologues de Lucy, où il est question de la mort brutale de sa fille et du besoin qui la taraude de châtier son assassin. Jusqu’à cette nuit de violence où Lucy fait irruption dans l’appartement de S. H.
Quarante ans plus tard, S. H. retrouve le journal qu’elle a tenu cette année-là et entame un récit autobiographique –Souvenirs de l’avenir – dans lequel elle juxtapose savamment les textes contenus dans le journal, les ébauches du roman qu’elle tentait d’écrire alors, et les commentaires que ces brouillons de jeunesse inspirent à la romancière chevronnée qu’elle est devenue, afin de créer un dialogue entre ses différents ‘moi’ à travers les décennies.
Le septième roman de Siri Hustvedt rassemble et magnifie les thèmes qui ont fait d’elle l’un des écrivains les plus reconnus de sa génération : le caractère faillible de la mémoire, la brutalité du patriarcat, les traumatismes qui livrent leurs secrets bien des années plus tard, l’œuvre du temps et la capacité de l’imaginaire à recréer le présent, voire à le guérir. Ce ‘portrait de l’artiste en jeune femme’, voluptueuse superposition de récits, est un subtil alliage de réminiscences, de drôlerie et de magie narrative. »

Ce livre paraît le 4 septembre 2019, aux éditions Actes Sud, au prix de 22,80 euros

L’Incivilité des fantômes, de Rivers Solomon

« Aster est une jeune femme que son caractère bien trempé expose à l’hostilité des autres. Son monde est dur et cruel. Pourtant, elle se bat, existe, et aide autant qu’elle le peut, avec son intelligence peu commune, ceux et celles qu’elle peut aider. Mais un jour, un type la prend en grippe. Et Aster comprend qu’elle ne peut plus raser les murs, et qu’il lui faut se tenir grande. Sa rébellion est d’autant plus spectaculaire qu’elle est noire, dans un vaisseau spatial qui emmène les derniers survivants de l’humanité vers un éventuel Eden, un vaisseau où les riches blancs ont réduit en esclavage les personnes de couleur. Un premier roman qui prend pour prétexte la science-fiction pour inventer un microcosme de l’Amérique, et de tous les maux qui la hantent, tels des fantômes. »

Ce livre paraît le 6 septembre 2019, aux éditions Aux forges de Vulcain, au prix de 20 euros

Ce qu’elles disent, de Miriam Toews


« Colonie mennonite de Molotschna, 2009.
Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d’entre elles sont retrouvées, à l’aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l’explication est évidente, c’est le diable qui est à l’œuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu’elles ont vécu, et de ce qu’elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur.

Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.

Inspiré d’un fait divers réel, Ce qu’elles disent est un roman sur la possibilité pour les femmes de s’affranchir ensemble de ce qui les entrave. »

Livre publié aux éditions Buchet Chastel, le 22 août 2019, au prix de 19 euros

Le bal des folles, de Vicoria Mas

« Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles, d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques. Ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle. »

Livre publié aux éditions Albin Michel, le 21 août 2019, au prix de 18,90 euros

Se taire, de Mazarine Pingeot

« Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du prix Nobel de la paix. Quand l’homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s’approche d’elle avec de tout autres intentions que celle de poser devant son appareil, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir. Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé, exigeant d’elle qu’elle apprenne une fois pour toutes à dire non.
Dans ce roman sombre et puissant, tendu comme un thriller, Mazarine Pingeot continue d’explorer les thèmes qui lui sont chers : le poids du secret, le scandale, l’opposition entre les valeurs familiales et individuelles… En mettant en miroir deux instantanés de la vie d’une femme contrainte au silence par son éducation et son milieu, elle démonte les mécanismes psychologiques de répétition et de domination, en même temps qu’elle construit une intrigue passionnante. »

Livre publié aux éditions Julliard, le 29 août 2019, au prix de 19 euros

Beaux-livres

L’art du féminisme, les images qui ont façonné le combat pour l’égalité, 1857-2017

« Très tôt, les mouvements de lutte pour les droits des femmes ont compris le pouvoir de l’image, et l’ont utilisé pour servir leurs messages. Des affiches des suffragettes aux photographies de Carrie Mae Weems, en passant par les « Nanas » de Niki de Saint Phalle ou encore les clips de Beyoncé, L’Art du féminisme donne à voir la façon dont le combat des femmes a influencé les arts graphiques et les médias.

Rassemblant plus de 350 oeuvres – tableaux, illustrations, photographies et performances – cet ouvrage tout à fait inédit fait prendre conscience de l’audace et de la vivacité de l’esthétique féministe depuis 150 ans. »

Cet ouvrage va être publié le 26 septembre 2019, au prix de 39, 95 euros

Biographie

Ada ou la beauté des nombres, de Catherine Dufour

« Ada Lovelace, fille du poète Lord Byron, est une lady anglaise perdue dans les brumes du xixe siècle. Nous voilà   cent ans avant le premier ordinateur, et personne ne se doute que cette jeune femme maladive, emprisonnée dans un corset, étouffant entre un mari maltraitant et une mère abusive, s’apprête à écrire le premier programme informatique au monde.
À 25 ans, déjà mère de trois enfants, Ada Lovelace se prend de passion pour les mathématiques. Elle rencontre Charles Babbage, qui vient de concevoir une machine à calculer révolutionnaire pour l’époque. C’est en la voyant qu’Ada a soudain l’intuition de ce qui deviendra l’informatique.
Sans elle, pas d’Internet, pas de réseaux sociaux, pas de conquête de l’espace.
Dans cette biographie truculente la première consacrée à Ada Lovelace en français, Catherine Dufour met en lumière le destin méconnu d’une pionnière qui a marqué notre civilisation par son génie et son audace. »
 
Ingénieure en informatique, Catherine Dufour est aussi chroniqueuse au Monde Diplomatique et chargée de cours à Sciences Po.

Livre publié aux éditions Fayard, le 4 septembre 2019, au prix de 18 euros

Jeunesse

Éden, de Rebecca Lighieri

« Avoir un coin à elle, rien qu’à elle, Ruby en rêvait. Alors, pourquoi ne pas annexer le cagibi, tout près de son lit ? Adossée à la planche à repasser, à l’abri de sa chipie de sœur, elle peut enfin lire, écouter de la musique, chiller… Sauf ce soir ! A peine installée, Ruby a senti une bourrasque et s’est retrouvée assise au bord d’une clairière. Comment ? Mystère. Si c’est un rêve, c’est hyper réaliste. Ça sent bon par ici, un parfum de fleurs invisibles et de feuilles fraîches. Ruby aperçoit même, à côté d’une jolie maison éclairée par la lune, un garçon et une fille qui s’embrassent comme s’ils étaient seuls au monde. D’ailleurs ils le sont puisqu’elle n’appartient pas à leur monde. Car elle va bien finir par se réveiller, non ? »

Livre publié aux éditions L’école des loisirs, le 4 septembre 2019, au prix de 14,50 euros

Calamity Jane, l’indomptable, d’Anne Loyer, d’Anne Loyer et Claire Godriot

« Un album qui reconstitue la vie de Martha Jane Cannary d’après les lettres qu’elle a écrites mais qu’elle n’a jamais envoyées à sa fille. Elle y explique pourquoi elle a été contrainte de l’abandonner, et quelle a été sa vie de femme indépendante dans le contexte puritain des Etats-Unis du XIXe siècle. »

Album publié aux éditions À pas de loups, le 30 août 2019, au prix de 16,50 euros

Témoignages

Dix-neuf femmes, les Syriennes racontent, de Samar Yazbek

« 19 femmes est le fruit d’une série d’entretiens que j’ai menés avec des Syriennes dans leurs pays d’asile, ainsi qu’à l’intérieur du territoire syrien. À chacune j’ai demandé de me raconter ‘‘leur’’ révolution et ‘‘leur’’ guerre. Toutes m’ont
décrit le terrible calvaire qu’elles ont vécu.
Je suis hantée par le devoir de constituer une mémoire des événements qui contrerait le récit qui s’emploie à justifier les crimes commis, une mémoire qui, s’appuyant sur des faits incontestables, apporterait la preuve de la justesse de notre cause. Ce livre est ma façon de résister. »

Livre publié aux éditions Stock, le 11 septembre 2019, au prix de 22,50 euros

La réconciliation, de Lili Barbery-Coulon

« Des années à insulter silencieusement son corps comme s’il s’agissait d’un ennemi étranger. Des années à se comparer aux autres, à se juger illégitime ou incapable. Des années à courir comme un hamster dans une roue en quête de reconnaissance et de succès. Malgré une vie professionnelle riche et bien remplie, des signes ostensibles de réussite, un mari aimant, une fille en bonne santé, une psychanalyse et diverses thérapies, l’ex-journaliste Lili Barbery-Coulon réalise fin 2015 qu’elle est en train de suffoquer. En cherchant à se réconcilier avec un corps qu’elle ne supporte plus, elle fait la découverte d’une spiritualité qu’elle n’avait jamais cultivée jusqu’alors. Sur son chemin de guérison, elle rencontre le kundalini yoga, l’alimentation en pleine conscience, la méditation et la mise à distance des pensées limitantes. De rééquilibrage alimentaire en séance d’éveils sur son tapis de yoga, elle se réoriente professionnellement et transforme profondément son état d’esprit. Un récit ponctué par des entretiens avec les personnes qui ont le plus éclairé son parcours. »

Livre publié aux éditions Marabout, le 4 septembre 2019, au prix de 19,90 euros

Revue

Revue Mouvements, numéro « Révoltes sexuelles après #MeToo »

« Que nous disent les mouvements #MeToo ou #BalanceTonPorc des transformations des mouvements féministes autour des questions sexuelles ? Comment les revendications liées au consentement et au plaisir se sont reconfigurées depuis les années 1970 ? Ce numéro consacré aux « révoltes sexuelles » porte sur les formes inédites prises par ces luttes. Il revient sur le rôle majeur des réseaux sociaux et d’Internet dans la circulation et la mondialisation de ces mobilisations, sur le renouvellement des discours et des images sur la sexualité qu’elles ont opéré, et, enfin, sur la diversité des contextes politiques qui favorise leur éclosion. »

Ce numéro va paraître en septembre, au prix de 16 euros